Aujourd’hui, 15 août, je viens d’emprunter la mythique route nationale n° 85, appelée aussi route Napoléon, en souvenir du passage de l’empereur en 1815, lors de son périple de Golfe-Juan à Grenoble.
Accompagnée par le chant strident des cigales, je m’élance sur cette route créée en 1930 et qui retrace l’épopée fantastique de l’empereur.
Parmi les nombreux villages traversés en Haute-Provence, il y en a un qui retient mon attention, celui de Senez, à quelques kilomètres de Barrême.
Je le découvre en m’écartant de moins d’un kilomètre de la route principale, après être passée sur un petit pont romain.
J’apprendrais plus tard, en discutant avec le président des « Amis de la cathédrale » que ce petit village abrite quelques 170 âmes et possède une longue histoire. Il est cité épiscopale à partir du IV° siècle, avec un palais épiscopal qui sera confisqué à la Révolution. Ce palais est aujourd’hui découpé en appartements privés, mais conserve une certaine prestance. Sur la petite place entourée de platanes, l’église de Senez, cathédrale du XII° siècle, est aujourd’hui l’une des plus anciennes églises romanes de Haute-Provence. Avec son portail sculpté et son cadran solaire, l’édifice est une pure merveille qui me surprend. Lire la suite