La lavande est considérée comme l’une des plantes représentatives de la Provence et de la Haute-Provence, à côté du thym, du romarin, du safran et … d’un kilo de figues ainsi que le chantait Gilbert Bécaud. En fait, la « vraie »lavande ou lavande fine pousse naturellement au-dessus de 700 à 800 mètres d’altitude et l’on peut la trouver au-delà de 1200 mètres. C’est donc une plante de Haute-Provence, mais aussi des Alpes. Très robuste, elle résiste à la sécheresse, mais aussi au froid et à la neige.

Musée de la lavande à Digne les Bains
Dans la montagne du Cousson, au-dessus de Digne-les-Bains, les touffes de lavande côtoient les mélèzes jusqu’à 1500 mètres. La lavande du Cousson contribuait à une activité économique dont les bénéfices étaient répartis entre les cueilleurs qui obtenaient le droit de la cueillette par adjudications faites chaque année par les Eaux et Forêts, et les propriétaires de distillerie. Le musée de la lavande à Digne, sur le boulevard Gassendi retrace toute cette histoire et Digne s’enorgueillit du titre de « capitale de la lavande ».
Cette cueillette, longue et difficile, produisait certes des huiles essentielles et des parfums d’excellentes qualités, mais elle n’est plus rentable. La lavande fine et le lavandin sont maintenant cultivés dans les plaines ou les plateaux, notamment, mais pas exclusivement pour le département, sur le plateau de Valensole.
Les Alpes de Haute-Provence, le Vaucluse et la Drôme, départements producteurs se sont unis pour mettre au point des circuits touristiques pour explorer toutes les régions productrices et suivre les différentes étapes de la culture, cueillette, distillerie des lavandes et la production des parfums. Ces circuits sont appelés « routes de la lavande » et vous permettent de préparer facilement vos prochaines vacances, car il faut déjà y penser ! Alors, bonnes futures vacances aux pays de lavandes et peut-être rendez-vous au sommet du Cousson ?

Les routes des lavandes