Avec une grande érudition, un talent de conteur et une extrême gentillesse, Christian Morzewski nous a présenté, le mercredi 4 mai 2011, la vie et l’œuvre de Jean Giono. Notre Société fraternelle a organisé cette conférence, avec le soutien de la banque HSBC, représentée par Marie-Hélène Moittier, directrice du patrimoine immobilier et Pascal Juillard, directeur de l’agence HSBC Premier Auber, où se déroulait la conférence, afin de valoriser, à Paris, le patrimoine culturel du département. M. Cyrille Prache, maire de Banon et président de la société des Amis de Giono nous a fait le plaisir de participer également à cette soirée qui a réuni une assistance attentive dans une salle pleine.
Je n’ai pas l’ambition dans cet article de vous présenter Giono et son œuvre. Christian Morzewski, professeur d’université, rédacteur en chef des Cahiers Giono, en est le réel expert et je vous encourage à lire ses écrits, et aussi à rendre visite à Manosque au Centre Jean Giono et aux Amis de Giono. Sachez enfin que, parmi tous les écrits sur Giono, l’étude de Pierre Citron fait référence (Pierre Citron, Giono, 1895-1970, Paris, éditions du Seuil, 1990, 665 p.).
Je retiens néanmoins quelques faits marquants. Jean Giono, est un homme d’exception par son parcours d’autodidacte issu d’un milieu modeste devenu une des gloires littéraires de la France. Aujourd’hui, Giono est, après Marcel Proust, l’auteur français le plus étudié dans le monde universitaire par le nombre de thèses qui sont consacrées à son œuvre. L’association des » Amis de Giono » est, quant à elle, la deuxième plus grande association autour d’un écrivain, après l’association des « Amis d’Hergé ». Enfin, la prestigieuse collection « La Pléaide » a consacré 8 volumes à l’œuvre de Giono, (encore que pas totalement édité à ce jour).
De cette œuvre immense, chacun pourra donc faire son miel et puiser de quoi nourrir son âme et son esprit, en sachant mettre en relief et méditer sur le meilleur de la pensée de Giono. Peut-être pourrions nous retenir aujourd’hui cette pensée: « [Car] la richesse de l’homme est dans son cœur. C’est dans son cœur qu’il est le roi du monde. Vivre n’exige pas la possession de tant de choses. » Jean Giono, Les vraies richesses, 1937.