par Gérard Laugier
En novembre 2006, nos pas nous ont guidés en Algérie,dans le Hoggar, sur les traces du père Charles de Foucauld à partir de Tamanrasset. Ce périple d’une quinzaine de jours nous a permis de découvrir au cours d’une randonnée chamelière, une flore extrêmement intéressante du fait de sa variété (1200 espèces environ) notamment la rose de Jéricho, l’armoise, la centaurée pungens,l’euphorbe toxique et même la lavande aux abords des Tezoulags (2800m) qui nous a rappelé les odeurs du Haut-Verdon.
Ce désert de roches volcaniques à l’aspect semi-lunaire abrite également une faune riche mais difficilement visible, tel le mouflon (oudad), la gazelle (ahekenod), le chacal, la genette, le daman (akaola), le moula moula (proche de notre merle à collier) et bien d’autres.
Nous n’avons pas été importunés par les scorpions, ni par les vipères cornues dont la morsure peut être mortelle,car il faisait trop froid à cette période de l’année.
Quant aux arbres, l’épicéa est le plus fréquemment rencontré,il est très apprécié des dromadaires affamés et par les nomades pour son bois de chauffage,utile pour préparer les repas et lutter contre la fraîcheur de la nuit. De ce fait,il se raréfie d’années en années.
La rencontre avec les touaregs a été très enrichissante,le désert fascinant nous a appris à écouter et à rester humble dans ce milieu où la vie est rythmée par la nature,le soleil et les étoiles.
Le point culminant de notre périple a été la découverte de l’ermitage du père de Foucauld (2800m) l’accueil de l’ermite frère Edouard, et le splendide coucher de soleil au cœur de l’Assekrem qui resteront gravés dans nos mémoires à jamais.
Fatigués,poussiéreux,parfois assoiffés,mais pleins d’enthousiasme,nous avons décidé de retourner au Sahara en 2008 pour traverser la mer de sable de la Tadrart,proche de l’oasis de Djanet.
En fait,on ne se perd jamais dans le Hoggar,au contraire on se retrouve, et à la limite,mieux vaut marcher sans savoir où aller que de rester assis sans rien faire…
Ce désert de roches volcaniques à l’aspect semi-lunaire abrite également une faune riche mais difficilement visible, tel le mouflon (oudad), la gazelle (ahekenod), le chacal, la genette, le daman (akaola), le moula moula (proche de notre merle à collier) et bien d’autres.
Nous n’avons pas été importunés par les scorpions, ni par les vipères cornues dont la morsure peut être mortelle,car il faisait trop froid à cette période de l’année.
Quant aux arbres, l’épicéa est le plus fréquemment rencontré,il est très apprécié des dromadaires affamés et par les nomades pour son bois de chauffage,utile pour préparer les repas et lutter contre la fraîcheur de la nuit. De ce fait,il se raréfie d’années en années.
La rencontre avec les touaregs a été très enrichissante,le désert fascinant nous a appris à écouter et à rester humble dans ce milieu où la vie est rythmée par la nature,le soleil et les étoiles.
Le point culminant de notre périple a été la découverte de l’ermitage du père de Foucauld (2800m) l’accueil de l’ermite frère Edouard, et le splendide coucher de soleil au cœur de l’Assekrem qui resteront gravés dans nos mémoires à jamais.
Fatigués,poussiéreux,parfois assoiffés,mais pleins d’enthousiasme,nous avons décidé de retourner au Sahara en 2008 pour traverser la mer de sable de la Tadrart,proche de l’oasis de Djanet.
En fait,on ne se perd jamais dans le Hoggar,au contraire on se retrouve, et à la limite,mieux vaut marcher sans savoir où aller que de rester assis sans rien faire…
Gérard Laugier.